La nouvelle m'avait échappé... Elle m'a rattrapé sous la forme d'un appel à la solidarité lancé par le magazine À bâbord, qui tente de se constituer un fonds de défense.
Résumé: Andy Srougi (rendu célèbre par son escalade du pont Jacques-Cartier et son affection pour les costumes de superhéros aux inclinations sexuelles ambiguës), du groupe Fathers-4-Justice, poursuit en diffamation le magazine « À bâbord ».
J'ai lu le texte écrit par Barbara Legault: JNSPA(*), mais il me semble assez clair que les assises de la poursuite de Srougi sont pour le moins ténues sinon inexistantes.
D'ailleurs, l'article est plutôt bon. Malheureusement, je n'ai pas de lien à vous fournir...
Mais revenons à cette poursuite: aussi frivole puisse-t-elle sembler, ladite poursuite n'en entraîne pas moins du trouble en bâtard. (Get it? Bâbord, bâtard... Nul besoin de louanger mon esprit acéré — contentez-vous d'en faire un hommage princier lorsque je passerai l'arme à gauche.)
À noter: le Barreau a déposé une requête pour faire déclarer Srougi et son organisme « plaideurs quérulents », exaspéré qu'il était des poursuites incessantes déposées par l'individu... Faut toutefois préciser que l'article ne fait référence qu'aux poursuites qui concernaient les appareils judiciaire et politique (avocats, juges, ministres).
Les individus qui sont inscrits à la liste des « plaideurs quérulents » (il y en aurait une cinquantaine) doivent obtenir une autorisation du juge en chef avant de pouvoir déposer une poursuite. (Référence)
(*): Je ne suis pas avocat