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de **Frédérick** le Ven Nov 16, 2007 6:34 pm

En fait, je ne sais même pas pourquoi on lui accorde autant de place dans les médias. Les membres des associations étudiantes pourraient faire un meilleur travail (ce qui veut dire fait avec beaucoup plus de rigueur).

Je compare celà au pavillon Molson, que nous avons vu hier pendant la manif. Donc dans deux ou trois ans, on aura droit à des études du genre; La bière Molson rend les gens beaucoup plus heureux que toute autre bière. Ou encore, une bière par jour éloigne le médecin pour toujours. (Par contre, j'aime bien cet adage, mais lorsqu'il s'agit de bonne bières.)

de **Antoine** le Ven Nov 16, 2007 6:37 pm

LSD a écrit:
Panurge a écrit:
De plus, cette affirmation est faussée puisqu’il y a près de 30 états américains où les droits de scolarité sont moins élevés qu’au Québec.

Moins élevés que pour le cégep? Vous dites toujours qu'il faut prendre les cégeps en compte lorsque l'on examine les statistiques de fréquentation des universités, mais tu sembles éluder ce point en l'occurrence.

C'est imuvable, sinon. Je n'ai pas dépassé la phrase citée.

Tout d'abord, il y a une faute, ce n'est pas "moins élevés", mais "plus accessible", voilà la différence. Antoine fait référence à une étude américaine sur les 60 états-provinces du Canada et des USA. Dans l'étude, ils ont prit en compte le coût de la vie, la distance des institutions scolaires, les bourses (sur ce point on est dans les 50 derniers), l'hébergement (on a pas des fraternités comme aux USA), etc, etc. Ce qui fait que l'étude conclu que sur l'accessibilité on est pile poil sur le milieu de l'accessibilité au Canada et aux USA.

Pour ce qui est de mettre toujours le cégep dans toute les études, je suis d'accord, mais c'est une étude américaine... Je dois dire que j'ai lu les 60 pages en diagonale, donc, je ne peux pas dire si le Cégep est compté et je ne peux pas dire qu'il ne l'est pas. J'espère que tu comprendras, qu'il est quand même (un peu, juste un peu) difficile de contacter toutes les organisations nord-américaines ou d'ailleurs dans le monde pour leur dire de prendre en compte les Cégeps dans leurs études sur l'éducation supérieure...

Au fait, bravo pour la petite rhétorique vide... Tu devrais changer ton nom de "Panurge" pour "Sophiste 3000". Tu ne lances pas beaucoup de moutons, mais pas mal plus d'inepties. Sans rancune, seulement, trouve des trucs plus pertinents à attaquer, tu t'attaques trop souvent au contenant qu'au contenue. M'enfin, je ne t'en veux pas, c'est typique d'un néo-libérale bourge. ^^

Tu n'aurais pas un lien vers la dite étude parce que je ne fais que citer des passages de mémoire. J'aimerais bien pouvoir y coller une source à l'avenir et la lire complètement.

de **Kapitaine_Kolon** le Ven Nov 16, 2007 7:52 pm

Je pense que la madame est encore frue de s'être faite rabrouée à "Il va y avoir du sport". Elle ne fait que profiter de la pseudo-grogne médiatique anti-étudiants (et étudiantes ?) pour se payer une petite vengeance en douce.

de **Tite-Dent** le Ven Nov 16, 2007 10:50 pm

Antoine a écrit:L'art de tailler en pièce le discours démagogique et mensonger de cette pseudo économiste de l'Institut d'Économie de Montréal.

Attention, Nathalie Elgrably est auto-proclammé économiste, mais elle ne possède qu'une maîtrise en gestion! Elle ne mérite pas le titre d'économiste, tout comme je ne mérite pas le titre de gestionnaire.

de **Moïse** le Ven Nov 16, 2007 11:08 pm

Amusante revue de l'année 2006 du journal Le Trente de la Fédération professionnelle des journalistes:

[url]http://www.fpjq.org/index.php?id=119&tx_ttnews[backPid]=240&tx_ttnews[tt_news]=3268&cHash=aaeee9268e][/url]

Revue de l'année 2006 - Les sources les plus surexposées

Des sources à la réplique facile, mordante et brève, c’est une rareté dans le paysage médiatique. Alors, quand les journalistes en trouvent une qui coule à flots et qu’elle se trouve à portée de main, pourquoi chercher plus loin?

STEVE PROULX

1- L’Institut économique de Montréal (IEDM)
L’équité salariale est « absurde » ; le commerce équitable n’est qu’un « slogan racoleur » ; les citoyens qui luttent contre la privatisation d’une partie du mont Orford sont « égoïstes ». Rien de tel qu’un expert de l’Institut économique de Montréal pour ramener à droite un article qui, autrement, tirerait un peu trop vers la gauche... Peu importe le sujet, l’IEDM a sous le bras un rapport, une étude, une analyse. C’est déjà tout cuit dans le bec. « Ce groupe déguise sous le titre d’étude ou de recherche des positions éditoriales tranchées en faveur de l’ultralibéralisme, tranche cependant Pierre Sormany, qui enseigne le journalisme à l’Université de Montréal. Je soupçonne qu’aucun journaliste qui cite l’IEDM n’a lu ses prétendues recherches. Sinon, ils cesseraient de le faire, tant les a priori et les erreurs méthodologiques y sont évidents. »

2- Steven Guilbeault
Pour un rapide topo sur les changements climatiques ou pour un résumé pointu des alinéas oubliés du protocole de Kyoto, voici Steven Guilbeault. Le directeur général de Greenpeace Québec est partout. « Je consacre entre une demi-journée et une journée par semaine aux entrevues avec les médias », dit au téléphone celui qui, en 2006, a été cité dans plus de 300 articles (recensés dans Eureka).

3- François Saillant
Prononcez trois fois le mot « logement » dans une salle de nouvelles, et François Saillant apparaîtra comme par magie. Depuis la fin des années 70, le pittoresque coordonnateur du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) martèle sur toutes les tribunes son message pour le logement social. Et puisqu’il se présentera comme candidat sous la bannière du parti Québec solidaire aux prochaines élections provinciales, gageons qu’il ne quittera pas de sitôt l’écran radar !

4- Rose-Marie Charest
La présidente de l’Ordre des psychologues du Québec est l’exemple même de la source passe-partout. Trouvez un angle psycho et prenez un numéro! Au cours des derniers mois, la dame s’est exprimée sur la tuerie au Collège Dawson, sur le ras-le-bol des femmes, sur le suicide, sur le bonheur, sur le fait de pleurer en public, sur l’intégration des élèves en difficulté, sur l’absentéisme au travail, sur les agressions sexuelles...

5- La source anonyme
Cette bonne vieille source anonyme toujours prête à confier au journaliste une information — pas toujours — d’intérêt public... Souvent utilisée, la source « généralement bien informée » a toutefois connu des heures sombres cette année. En octobre, La Presse s’est excusée auprès d’Yves Duhaime pour avoir publié une série d’articles accusant cet ex-ministre péquiste d’avoir mené, en 2000, des activités de lobbying pour le gouvernement québécois. Le quotidien a finalement reconnu que les sources anonymes citées dans ces articles n’étaient « ni fiables ni crédibles ». Sale temps pour les Deep Throat. -30-

Steve Proulx est journaliste pigiste et chroniqueur médias au journal Voir.

EN MARGE
À deux doigts du palmarès...
Ian Lafrenière, relationniste du Service de police de la Ville de Montréal, lorsqu’un ruban jaune ceinture le lieu du drame. Le Dr Réjean Thomas lorsqu’on parle du sida. L’avocat Julius Grey lorsqu’on parle de droits civils. Léo-Paul Lauzon pour que « la chicane pogne ». Sans oublier les experts en résidence de Radio-Canada : Sami Aoun pour le Moyen-Orient, Yvan-Miville Deschênes lorsqu’un avion tombe du ciel, le colonel à la retraite Rémi Landry quand l’armée canadienne est concernée...

ENCADRÉ
Anonyme et avec le don d’ubiquité
Une petite recherche sans prétention scientifique dans la base de données Eureka permet de constater l’ubiquité de la source qui tait son nom dans les médias québécois :

« source généralement bien informée » : 11 fois en 1 an ;
« source bien informée » : 171 fois en 1 an ;
« selon des sources proches » : 160 fois en 1 an ;
« selon une source proche » : 201 fois en 1 an ;
« selon une source anonyme » : 23 fois en 1 an.

TOTAL : 566 sources anonymes...

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Vol. 30, no 10, décembre 2006-janvier 2007

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