BUDGET QUÉBEC - Communiqués syndicaux et autres

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BUDGET QUÉBEC - Communiqués syndicaux et autres

Messagede Étienne-ASSÉ le Sam Mar 21, 2009 2:22 am

Transmis par le Groupe CNW le : 19 Mars 2009 16:59
Réactions de la Fédération des femmes au budget du Québec: Quelles mesures pour les femmes ?

QUEBEC, le 19 mars /CNW Telbec/ - "Dans ce contexte de crise, nous,
représentantes de plusieurs groupes importants de femmes, sommes déçues que ce
budget n'ait pas fait l'objet d'une analyse différenciée selon le sexe et
qu'il n'y ait pas de mesures spécifiques pour assurer une accélération de la
progression des femmes vers l'égalité. Les femmes et toutes les personnes en
situation de pauvreté ne verront pas leur situation s'améliorer" déclare
Michèle Asselin, présidente de la Fédération des femmes du Québec (FFQ).

Création et maintien d'emplois pour les femmes ?

L'aide aux entreprises est-elle garante de la création d'emplois de
qualité, et en particulier pour les femmes? Pourquoi le gouvernement ne
profite-t-il pas de la situation actuelle pour améliorer les services publics
de santé et d'éducation qui répondent aux besoins criants de la population et
offrent des emplois de qualité à des femmes? La FFQ demande également que les
investissements d'infrastructure soient assortis de mesures d'accès à
l'égalité pour les femmes ainsi que les autres groupes discriminés.

Lutte à la pauvreté

La ministre privilégie l'investissement dans la formation
professionnelle. Or, pour atteindre les femmes les plus éloignées du marché du
travail, il faut aussi améliorer globalement leurs conditions de vie. Les
prestations des programmes de dernier recours seront indexées cette année mais
elles sont encore très insuffisantes pour combler les besoins essentiels et
bien inférieures à ce qu'elles étaient il y a même dix ans.
Il est également inacceptable qu'on n'ait pas encore rétabli l'équité
entre les familles monoparentales : les pensions alimentaires reçues pour les
enfants continuent d'être déduites des prestations de l'aide sociale ou des
prêts-bourses alors qu'elles ne sont plus considérées comme un revenu au
niveau de la fiscalité.
La FFQ s'inquiète grandement de la perspective de l'augmentation de la
taxe de vente et d'une indexation des tarifs à compter de janvier 2011. "Toute
hausse des tarifs appauvrit les plus pauvres ! La quête de l'équilibre
budgétaire ne doit pas se réaliser au détriment de l'accessibilité, pour les
femmes, aux services publics", d'ajouter Mme Asselin.

Services de garde

La FFQ salue la décision de ne pas augmenter les tarifs des services de
garde subventionnés. Cependant, suite aux engagements pris par le Parti
libéral lors de la dernière campagne électorale, nous nous attendions à une
accélération du développement de nouvelles places. Trop de familles sont
laissées pour compte et n'ont pas accès à des services de garde. Les listes
d'attente continuent de s'allonger.

Conciliation famille-travail

En réponse aux revendications du mouvement des femmes, le Québec a
progressé ces dernières années en ce qui concerne la politique familiale. Le
régime québécois d'assurance parentale a eu des effets très positifs sur la
vie des familles et la participation des femmes au marché du travail.
Néanmoins, nous sommes préoccupées par le 25% des nouvelles mères qui ne sont
pas admissibles au régime. Nous sommes également déçues par l'absence de
mesures significatives pour le grand nombre de femmes qui doivent s'absenter
du marché du travail pour s'occuper d'un proche gravement malade.



-30-

/Renseignements: Stéfany Ranger, LCOM Communication, (514) 393-3178,
cell: (514) 679-7583; Source: Fédération des femmes du Québec, Fédération des
associations de familles monoparentales et recomposées du Québec, Conseil
d'intervention pour l'accès des femmes au travail, L'R des centres de femmes
du Québec/
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Re: BUDGET QUÉBEC

Messagede Étienne-ASSÉ le Sam Mar 21, 2009 2:23 am

Budget du Québec 2009-2010 - La Fédération des cégeps accueille favorablement le budget 2009-2010 du gouvernement du Québec

QUEBEC, le 19 mars /CNW Telbec/ - Dans le contexte économique actuel, la
Fédération des cégeps réserve un accueil favorable au budget du Québec déposé
aujourd'hui. "Il faut reconnaître que le gouvernement a fait des efforts
significatifs, dans les circonstances, pour soutenir l'éducation et la
formation. Les acquis sont maintenus au collégial et des perspectives sont
ouvertes par la bonification du Pacte pour l'emploi", a déclaré M. Gaetan
Boucher, président-directeur général de la Fédération des cégeps.
Les crédits des cégeps connaîtront en 2009-2010 une hausse de 41 M$, soit
2,7 %, ce qui permet de couvrir l'augmentation des coûts de système du réseau
collégial public. Ce budget inclut le réinvestissement de 75 M$ alloué aux
collèges en 2008-2009 à la suite de l'augmentation des transferts fédéraux à
l'enseignement postsecondaire. Compte tenu du fait que le gouvernement fédéral
s'est engagé à indexer ces transferts à la hauteur de 3 %, la Fédération
s'attend à ce que le montant de 75 M$ soit également indexé à la même hauteur
pour 2009-2010. Cette question, à laquelle le budget déposé aujourd'hui
n'apporte pas de réponse, demeure en suspens.
Le budget confirme par ailleurs que le montant de 20 M$ issu du
réinvestissement en enseignement supérieur, annoncé en 2006, sera reconduit
l'an prochain. La Fédération considère que ce montant doit également être
indexé. Cette question aussi demeure en suspens.

Assurer la formation de la main-d'oeuvre

La bonification du Pacte pour l'emploi, dont l'enveloppe passe de 1
milliard à 1,5 milliard, constitue une bonne nouvelle. Une enveloppe de 99,8
M$ sur deux ans sera allouée pour le "soutien additionnel à la formation", de
nouveaux investissements qui concernent aussi les collèges.
Dans un contexte où 70 % des emplois créés exigent un diplôme d'études
postsecondaires et où plusieurs secteurs de l'économie connaissent des
pénuries de main-d'oeuvre qualifiée, les cégeps ont un rôle stratégique à
remplir. Ils sont bien placés pour accroître les compétences de la
main-d'oeuvre québécoise, renforcer la compétitivité et la capacité
d'innovation des entreprises, et soutenir l'intégration des personnes
immigrantes au marché du travail.
Par conséquent, il faut poursuivre les efforts pour que tous les
Québécois adultes puissent avoir accès à la formation continue collégiale. Il
faut pour cela relancer la formation à temps partiel, rétablir l'accessibilité
aux cours crédités sans obligation de s'inscrire à un programme, et poursuivre
le développement des services de reconnaissance des acquis et des compétences.

Stratégie d'action jeunesse

Parmi les autres mesures du budget qui retiennent l'attention de la
Fédération des cégeps, on retrouve l'octroi de 43,1 M$ pour la mise en oeuvre
de la Stratégie d'action jeunesse 2009-2014. La Fédération s'attend d'ailleurs
à ce que les collèges soient partie prenante à cette Stratégie.



-30-

/Renseignements: Caroline Tessier, directrice des communications,
cellulaire (514) 239-2088/
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Re: BUDGET QUÉBEC

Messagede Étienne-ASSÉ le Sam Mar 21, 2009 2:24 am

CONSEIL PERMANENT DE LA JEUNESSE

Transmis par le Groupe CNW le : 19 Mars 2009 17:11
Un budget intéressant pour les jeunes malgré la crise

QUEBEC, le 19 mars /CNW Telbec/ - A la lecture du budget 2009-2010, le
Conseil permanent de la jeunesse (CPJ) se réjouit de constater que malgré le
contexte économique actuel, les jeunes ne semblent pas être pénalisés.
Plusieurs mesures ont été maintenues, voire bonifiées.
Nous saluons ainsi les mesures annoncées pour les jeunes familles,
particulièrement celle relative à l'augmentation des crédits d'impôts pour les
frais de garde. Rappelons que le CPJ a publié une étude en 2007 qui portait
sur le désir d'enfant chez les jeunes. Plusieurs recommandations avaient
d'ailleurs été émises à ce moment; certaines favorisant la conciliation
travail-famille ou encore un meilleur soutien financier à la troisième
naissance.
Quelques initiatives sont intéressantes pour la jeunesse, notamment les
investissements accordés à la lutte au décrochage scolaire et à la formation
de la main-d'oeuvre. "Tout investissement en éducation est, pour le CPJ,
capital. De là l'importance de tenir un vaste chantier portant sur la
persévérance scolaire, tel que suggéré par de nombreux intervenants. Le CPJ
souhaite fortement contribuer à cet exercice", affirme la présidente du CPJ,
Geneviève Dallaire.
Le CPJ souligne également la décision du gouvernement de réduire la
taille des classes du primaire et du secondaire. Cette diminution du nombre
d'élèves par classe ne pourra qu'être bénéfique pour l'encadrement des jeunes.
En 2002, le CPJ avait déjà recommandé une telle mesure dans son avis ayant
pour titre Je décroche, tu décroches... est-ce que nous décrochons? "N'y
aurait-il pas lieu d'appliquer cette mesure à tous les niveaux
d'enseignement?", s'interroge madame Dallaire.
Toutefois, la valeur d'un budget ne saurait se vérifier qu'aux résultats
obtenus sur le terrain. En cette période de turbulences économiques, le CPJ
espère donc que le gouvernement travaillera en étroite collaboration avec les
organisations en place afin d'améliorer les conditions de vie des jeunes grâce
aux initiatives proposées.

Rôle du Conseil permanent de la jeunesse

Rappelons que le Conseil permanent de la jeunesse a pour mandat de
conseiller le gouvernement du Québec sur toute question relative à la
jeunesse. Il veille également à promouvoir et à défendre les intérêts des
jeunes.
-%SU: CPN,TAX,SOC
-%RE: 1,37



-30-

/Renseignements: Valérie Benson, Responsable des communications, Conseil
permanent de la jeunesse, (418) 644-6740, Cellulaire: (418) 670-1954/
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Re: BUDGET QUÉBEC

Messagede Étienne-ASSÉ le Sam Mar 21, 2009 2:24 am

Budget du Québec - "Ce n'est pas avec ce budget que nous allons régler le problème du décrochage scolaire au Québec" - Réjean Parent

QUEBEC, le 19 mars /CNW Telbec/ - La Centrale des syndicats du Québec
(CSQ) apprécie l'investissement de 65,2 millions de dollars en matière de
soutien aux élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage
(EHDAA) car cela permettra notamment une baisse des ratios de 20 % en milieux
défavorisés de la 3e et de la 4e année du primaire et de 10% en 3e année du
primaire dans tous les autres milieux.
"C'est un pas dans la bonne direction mais nous sommes encore loin de la
promesse faite en campagne électorale par le Parti libéral qui s'engageait à
réduire de 20 % le nombre d'élèves dans les classes des milieux défavorisés de
la 2e à la 5e année du secondaire, et de 10 % dans les classes des milieux non
défavorisés de la 3e année primaire à la 5e secondaire", affirme le président
de la CSQ, Réjean Parent.
De plus, ajoute-t-il, "la baisse des ratios annoncée aujourd'hui n'est
pas suffisante puisqu'il serait nécessaire de viser également une composition
équilibrée des classes avec des élèves forts, moyens et faibles. Il faudrait
aussi établir certaines balises et limites à l'intégration des élèves en
difficulté. Nous sommes également déçus de constater qu'il n'y a rien de prévu
pour offrir de meilleurs services professionnels et de soutien aux élèves en
difficulté."

Contrer le décrochage scolaire

Pour la Centrale, le MELS ne favorise pas une composition équilibrée des
classes et il ne contribue pas à accroître l'écrémage des meilleurs éléments
des classes ordinaires en finançant de plus en plus les écoles privées. A
preuve, le budget alloué à l'enseignement privé augmente plus vite (4,8%) que
celui accordé aux commissions scolaires (3,8%), malgré ce nouvel
investissement.
Pour ce qui est des autres mesures visant à améliorer la persévérance et
la réussite scolaires, le budget s'articule autour d'un leitmotiv : la
continuité. En effet, qu'il s'agisse du programme Agir autrement, des mesures
pour le français, du plan d'action pour prévenir et traiter la violence
l'école, tout se fait comme c'était déjà annoncé.
"Au moment où l'on vit une augmentation du taux de décrochage au
secondaire, la CSQ s'attendait à un coup de barre important pour renverser
cette tendance qui a des conséquences désastreuses pour l'ensemble de la
société québécoise", ajoute le président de la CSQ.

Formation professionnelle

La CSQ ne peut être contre le fait que le ministère veuille continuer
d'accroître le nombre de jeunes en formation professionnelle. Toutefois, cette
augmentation se fait de manière très lente, et elle diminue même dans certains
secteurs qui vivent des pénuries de main-d'oeuvre. "Encore ici, il y a fort à
parier que la volonté gouvernementale ne se traduise pas dans la réalité",
ajoute Réjean Parent.
La CSQ appuie la décision d'accorder une somme de 20,7 millions de
dollars pour le Plan d'action éducation, emploi et productivité. Elle souhaite
que ce plan permettra d'offrir enfin une formation professionnelle qualifiante
aux personnes en emploi.

Education des adultes

Pour ce qui est de l'éducation des adultes, le Ministère annonce qu'il
continuera d'améliorer les services aux adultes. Pour Réjean Parent, "c'est
bien mince, alors que 800 000 adultes âgés de 16 à 65 ont des besoins en
matière de formation de base. Avec des efforts aussi minces, bien peu
d'adultes auront l'opportunité d'entreprendre une formation en vue d'obtenir
un premier diplôme d'études secondaires ou en formation professionnelle."

Enseignement supérieur

La CSQ constate que le budget de l'enseignement collégial privé augmente
plus vite (4,8%) comparativement aux cégeps (2,7%). Pour les universités, les
crédits augmentent d'à peine 0,8% tandis que les dépenses globales augmentent
de 4,7%.
La Centrale voit toutefois d'un bon oeil le Plan d'action éducation,
emploi et productivité qui permettra, entre autres, d'offrir à temps partiel
de la formation permettant une amélioration de la qualification des
travailleurs. Toutefois, le budget de 2,5 millions de dollars nous semble bien
insuffisant.

Services de garde

L'atteinte de la cible de 220 000 places en garderie à 7 $ par jour d'ici
la fin de 2010 et le maintien à 7 $ du montant demandé aux parents constituent
deux bonnes nouvelles. "Il faudra néanmoins s'assurer que ces nouvelles places
permettront de répondre aux besoins des familles en milieu défavorisé. En
effet, de nombreuses recherches démontrent l'importance d'intervenir dès la
petite enfance pour dépister les enfants en difficulté et leur donner le
soutien nécessaire pour leur permettre d'entreprendre leur parcours scolaire
sur un pied d'égalité avec les autres enfants", affirme Réjean Parent.
"Nous aurions souhaité que le gouvernement favorise le développement des
services de garde éducatifs dans les centres de la petite enfance plutôt que
d'investir dans des crédits d'impôt pour les garderies privées", conclut le
président de la CSQ.

Profil de la CSQ

La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) représente 170 000 membres,
dont plus de 100 000 dans le secteur public. Elle est l'organisation syndicale
la plus importante en éducation. Elle est aussi présente dans les secteurs de
la santé et des services sociaux, des services de garde, des loisirs, du
municipal, de la culture, du communautaire et des communications.



-30-

/Renseignements: Marjolaine Perreault, Attachée de presse CSQ, cell.:
(514) 235-5082; Source: Luc Allaire, conseiller à l'action professionnelle/
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Re: BUDGET QUÉBEC

Messagede Étienne-ASSÉ le Sam Mar 21, 2009 2:25 am

Réaction de la FTQ au budget du gouvernement du Québec

<<
"Il s'agit d'un budget intéressant qui devra cependant passer le test
du temps" Michel Arsenault, président de la FTQ
>>

QUEBEC, le 19 mars /CNW Telbec/ - Compte tenu de la crise économique dans
laquelle la planète tout entière est plongée, le budget de la ministre Forget
présente incontestablement des points d'intérêt.
De façon générale, la hausse des crédits alloués à la santé et aux
services sociaux, à l'éducation ainsi qu'à la famille et aux aînés témoignent
sans contredit d'un effort louable.
Plus particulièrement, il faut se réjouir des mesures prévues pour
l'emploi et la formation de la main-d'oeuvre, qui répondent aux
recommandations de la Commission des partenaires dont fait partie la FTQ.
"Cela fait des années que nous réclamons des mesures pour venir en aide
aux travailleurs mis à pied dans les secteurs manufacturier et forestier. Je
crois qu'on peut dire qu'on progresse enfin dans la bonne direction", a dit le
président de la FTQ, Michel Arsenault.
De la même manière, nous saluons l'aide additionnelle apportée aux
régions, notamment la bonification des FIER-Régions, la création d'un fonds
d'urgence, la prolongation de l'amortissement accéléré pour le secteur
manufacturier et le soutien au secteur forestier. De telles mesures donneront
un peu plus d'oxygène aux entreprises pour leur permettre de traverser la
crise économique.
"Je suis particulièrement fier de la confiance du gouvernement du Québec
à l'endroit du Fonds de solidarité et de l'appel qui lui a été fait afin de
contribuer pour plus de 530 millions aux fonds créés pour la reprise
économique, l'aide aux entreprises technologiques et le démarrage de nouvelles
entreprises conformément à la mission du Fonds qui est de maintenir et créer
des emplois, tout en augmentant l'avoir de ses actionnaires", a ajouté Michel
Arsenault.

Un budget qui pèche par son optimisme

Le présent budget témoigne toutefois d'un optimisme que nous ne sommes
pas sûrs de partager. La prévision d'une assez forte reprise économique dès
2010 nous apparaît en effet un pari risqué.
"Il n'y a pas si longtemps, lors de la récession des années 1990, le
gouvernement du Québec a sabré abruptement dans les dépenses budgétaires, avec
des conséquences qui nous poursuivent encore. Pensons seulement à la pénurie
de personnel dans nos hôpitaux. Il ne faudrait pas répéter le cauchemar."
Si l'actuelle crise économique ne se résorbe pas au rythme prévu, le
gouvernement sera alors acculé à faire des choix qui nous rappelleront
douloureusement la lutte à l'équilibre budgétaire.
Plutôt que de se préparer à des coupes budgétaires inquiétantes, la FTQ
est d'avis que le gouvernement aurait pu agir du côté des revenus.

Le gouvernement se prive de revenus

La FTQ avait proposé à la ministre un moratoire sur la baisse du taux de
la taxe sur le capital, ce qui aurait eu pour effet de maintenir une entrée
fiscale récurrente d'un milliard de dollars sur deux ans.
De la même manière, le rétablissement progressif de la taxe de vente - de
0,25 % dès à présent jusqu'à 1 % en janvier 2011 - aurait donné une marge de
manoeuvre supplémentaire au gouvernement. Nous sommes d'accord avec la
bonification du crédit d'impôt remboursable pour les plus démunis afin de
protéger leur pouvoir d'achat.

On joue au casino avec nos fonds

Le gouvernement renfloue le Fonds des générations à hauteur de 1,6
milliard de dollars qui seront sujets aux aléas de la spéculation financière.
Rappelons que dans les récentes pertes essuyées par la Caisse de dépôt et
placement, ce sont déjà plus de 170 millions de dollars du Fonds des
générations qui se sont évaporés dans les limbes des marchés boursiers.
"Nous avons dit à la ministre, lors des consultations prébudgétaires,
qu'il y aurait lieu de suspendre les versements au Fonds des générations et
d'utiliser l'argent afin de stimuler l'emploi et la relance économique.
Malheureusement, le gouvernement a choisi de se priver de ces sommes", a
conclu Michel Arsenault.

Secteurs public et parapublic : des bonnes résolutions

La présidente du Conseil du trésor, madame Monique Gagnon-Tremblay, a
déclaré vouloir, avec le concours des organisations syndicales, améliorer
l'organisation du travail et envisager les prochaines négociations dans un
esprit d'ouverture et de réalisme.
La FTQ est déjà engagée dans un processus de réorganisation du travail au
sein du système de santé public, elle redoublera d'efforts. Nos membres dans
les secteurs de la santé et de l'éducation s'attendent quant à eux à une ronde
de négociations qui méritera pour cette fois le nom d'une "vraie négociation".

La FTQ est la plus grande centrale syndicale au Québec avec plus de un
demi-million de membres



-30-

/Renseignements: Jean Laverdière, (514) 893-7809; Source: FTQ/
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Re: BUDGET QUÉBEC

Messagede Étienne-ASSÉ le Sam Mar 21, 2009 2:26 am

Réaction de la CSN au budget : de bonnes cibles, mais un plan de relance trop modeste compte tenu de la crise économique

QUEBEC, le 19 mars /CNW Telbec/ - Formation des travailleuses et des
travailleurs, soutien financier accru pour les entreprises, protection des
réseaux de la santé et de l'éducation, aide aux petits épargnants et à la PME
avec une augmentation de la déduction fiscale pour le fonds de travailleurs
Fondaction, la CSN estime que le gouvernement du Québec identifie plusieurs
bonnes cibles dans son budget 2009-2010. "Nous saluons un des budgets les plus
interventionnistes des dernières années. Particulièrement les sommes
additionnelles destinées au Pacte pour l'emploi, à la sylviculture et à la
recherche et au développement de nouvelles technologies", de souligner la
présidente de la CSN, Claudette Carbonneau.
La CSN estime toutefois que le plan gouvernemental de relance est trop
modeste pour faire face à la crise économique actuelle. "On ajoute seulement
250 millions aux mesures déjà annoncées cet automne. C'est nettement
insuffisant. Le gouvernement aurait pu faire plus. On est loin du grand vent
du sud du président Obama", de constater la leader syndicale. En additionnant
les budgets fédéral et provincial, on se trouve en deçà de la cible du 2 %
identifiée par le très conservateur Fonds monétaire international.
Le déficit annoncé de 3,9 milliards de dollars représente 1,3 % du PIB.
En comparaison, le déficit de 5,8 milliards atteint lors de l'exercice 1994-95
représentait 3,4 % du PIB. Ce plan trop timide pour la CSN sera suivi d'un
régime minceur avec une croissance anémique de 3,2 % à compter de 2010-2011.
"Imaginez si nous sommes encore en récession l'an prochain. Cela annonce
un train de coupures budgétaires totalement inacceptable. Le gouvernement
tente de nous convaincre qu'il a beaucoup investi dans les services publics,
que ceux-ci seraient arrivés à maturité et qu'ainsi nous devrions arrêter tout
développement et nous contenter de les consolider. Nous ne souscrivons pas à
cette thèse", de poursuivre Claudette Carbonneau. Plusieurs mesures
nécessaires dans un contexte de vieillissement de la population comme le
développement des services à domicile ou des places en centre d'hébergement
manquent toujours à l'appel. Des efforts additionnels devront être consentis
en éducation, spécialement au niveau supérieur, en environnement, en matière
de transport en commun et de financement adéquat du Régime d'assurance
parentale, pour ne nommer que ceux-là.
Ces compressions s'annoncent alors qu'une nouvelle convention collective
devrait entrer en vigueur dans le secteur public après cinq années de décret
incluant deux années de gel de salaire. Il ne faudrait pas qu'elles se fassent
une fois de plus sur le dos des travailleurs de l'Etat. La tâche est
extrêmement lourde dans les services publics alors qu'on connaît de graves
pénuries de personnel. La rémunération globale accuse un retard important de
l'ordre de 15,4 % sur les autres salarié-es québécois selon l'Institut de la
statistique du Québec. Pour la présidente de la CSN, "Faire preuve d'un esprit
d'ouverture et de réalisme, c'est aussi prendre en compte ces réalités."
"Le gouvernement s'est lui-même privé d'une marge de manoeuvre de près de
5 milliards de dollars à travers des baisses d'impôt. Il est d'ailleurs
ironique de le voir proposer une hausse de la TVQ, en vue d'un retour à
l'équilibre budgétaire, alors qu'il avait repoussé cette mesure au moment où
le gouvernement fédéral avait libéré un espace fiscal", de poursuivre la
présidente de la CSN.
Pour la centrale syndicale, le plan de remise à niveau de l'équilibre
budgétaire est d'autant plus inquiétant qu'il cible principalement deux
mesures en plus de la compression des dépenses : l'indexation des tarifs et la
hausse de la taxe de vente, sans autre forme de débat public et après avoir
fait mine de tabletter le rapport Montmarquette. "La CSN appelle à un exercice
beaucoup plus large. Il ne s'agit pas simplement de rééquilibrer les dépenses
publiques, mais de donner au Québec une base budgétaire qui assure le
développement économique et la pérennité des services publics et des
programmes sociaux, et ce, dans une perspective d'équité fiscale. Le dernier
grand débat de société sur la fiscalité remonte à 1996. L'heure est venue de
nous livrer à un tel exercice d'autant plus que la crise actuelle est due en
bonne partie à la montée des inégalités et au sous-investissement social",
conclut la présidente de la CSN.

La CSN représente plus de 300 000 travailleuses et travailleurs, et ce,
tant dans les secteurs privé que public.



-30-

/Renseignements: Michelle Filteau, directrice du Service des
communications de la CSN, cellulaire: (514) 894-1326/
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Re: BUDGET QUÉBEC

Messagede Étienne-ASSÉ le Sam Mar 21, 2009 2:27 am

Un budget de statu quo pour les universités - Les universités souhaitent contribuer à la relance économique

QUEBEC, le 19 mars /CNW Telbec/ - Compte tenu du contexte économique, les
universités québécoises partagent la priorité accordée par le gouvernement à
l'économie mais regrettent de n'avoir pas été intégrées aux mesures de soutien
à l'emploi et de relance de l'économie. "Les universités souhaitent vivement
travailler en partenariat avec le gouvernement et tous les milieux concernés
par la relance, à long terme aussi bien qu'à court terme" affirme la
présidente de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du
Québec (CREPUQ), principale et vice-chancelière de l'Université McGill, madame
Heather Munroe-Blum.
Pour les universités québécoises, le budget 2009-2010 du gouvernement du
Québec prévoit les ajustements requis pour divers facteurs tels les coûts de
système (calculés selon les normes du ministère de l'Education, du Loisir et
du Sport) et les variations de clientèle, et confirme les réinvestissements
annoncés dans les budgets antérieurs. Seules des augmentations modestes sont
consenties aux budgets des organismes subventionnaires de la recherche.
La situation difficile des universités ne s'améliore donc pas et elles
devront faire des choix difficiles dans le cadre de la préparation de leur
budget de la prochaine année.

Un partenariat pour la prospérité

"Les universités sont essentielles à notre prospérité. Tout en
reconnaissant l'importance de la crise financière actuelle, il nous faut aussi
préparer l'avenir" rappelle la présidente de la CREPUQ qui cite une étude
publiée en novembre 2008 par le Mouvement Desjardins
(http://www.desjardins.com/fr/a_propos/e ... /actualite) concluant
que "la prospérité future passe inévitablement par les universités" et que "un
accroissement de l'investissement dans les universités devient inévitable si
l'on veut que le Québec continue à prospérer".
Selon l'étude précitée, les universités sont un vecteur essentiel
d'amélioration de la productivité par la création et la diffusion des
connaissances et la formation du capital humain. Leur impact économique
représente 4,2 % du PIB du Québec, un montant évalué à 11,9 milliards de
dollars pour l'année 2006. Par contraste, notons que le financement public
total consenti aux universités en 2009-2010 atteindra 2,5 milliards de
dollars. Le financement consenti aux universités est une contribution directe
à l'amélioration de la productivité de l'économie du Québec.

Faire de l'éducation une véritable priorité nationale

Madame Munroe-Blum rappelle que dans son analyse des enjeux électoraux
l'automne dernier, la CREPUQ invitait la classe politique à faire de
l'éducation une priorité nationale. " La solution à tous les grands enjeux
économiques, sociaux et environnementaux de notre temps passe par un
rehaussement du niveau général de scolarisation de la population. En ce sens,
les universités saluent l'effort consenti pour s'attaquer au décrochage
scolaire et pour améliorer la formation de la main-d'oeuvre et la formation
professionnelle".

Madame Munroe-Blum invite le gouvernement à travailler avec les
universités aux priorités de moyen terme suivantes :
- relever le niveau de financement par étudiant au niveau moyen constaté
pour l'ensemble des universités du reste du Canada par un
réinvestissement substantiel, prévisible et récurrent;
- augmenter de façon importante les budgets des trois fonds québécois de
recherche ainsi que les ressources consacrées aux infrastructures de
recherche.

"Plus que jamais, il faut miser sur la formation, la recherche et
l'innovation pour assurer la prospérité future de la société québécoise" de
conclure la présidente de la CREPUQ.



-30-

/Renseignements: Daniel Zizian, directeur général, Conférence des
recteurs et des principaux des universités du Québec, (514) 473-3628, (514)
288-8524 poste 201/
Étienne-ASSÉ
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Re: BUDGET QUÉBEC

Messagede Étienne-ASSÉ le Sam Mar 21, 2009 2:28 am

Le budget 2009-2010 de Madame Jérôme-Forget - La CSD émet des doutes sur l'ampleur suffisante des mesures annoncées

MONTREAL, le 19 mars /CNW Telbec/ - La Centrale des syndicats
démocratiques (CSD) accueille avec réserves le budget 2009-2010 de madame
Jérôme-Forget. "S'il était nécessaire de faire un déficit pour stimuler
l'économie grâce aux dépenses en infrastructures, celles-ci auraient dû être
plus élevées pour donner un réel coup de barre au plan de la création
d'emplois", a déclaré François Vaudreuil, le président de la CSD.
Donc, le niveau des investissements en infrastructures pose problème et
leur grande concentration sur les routes et autoroutes du Québec aussi. L'idée
n'est pas de réduire les sommes affectées aux routes, mais bien d'augmenter
celles affectées à l'éducation, aux infrastructures municipales et au
transport en commun.
Maintenir les versements au Fonds des générations nous apparaît être une
erreur. "Le Fonds a été créé pour amoindrir le poids de la dette sur les
générations futures. Or, ne pas utiliser cet argent aujourd'hui pour stimuler
l'économie risque d'avoir pour résultat d'accroître la dette puisque, si le
taux de chômage augmente, les revenus du gouvernement vont baisser plus que ce
que madame Jérôme-Forget a prévu", a expliqué M. Vaudreuil. Une partie de cet
argent aurait dû servir à accroître les investissements pour lutter contre le
décrochage scolaire, à la lumière du rapport Ménard déposé mardi, puisqu'il
est estimé que ne rien faire coûte 120 000 $ par année par décrocheur au
gouvernement.
La CSD est par ailleurs heureuse que la ministre n'ait pas annoncé de
hausses de tarifs dès cette année parce qu'il aurait été désastreux d'enlever
de l'argent de la poche des gens au moment où tout le monde souhaite qu'ils se
remettent à dépenser pour stimuler l'économie. Par ailleurs, si certains
tarifs peuvent être dégelés sans trop d'impact sur les plus démunis, ce n'est
pas le cas des tarifs d'Hydro-Québec, par exemple. La CSD restera vigilante à
cet égard.
L'aide à l'industrie forestière, bien que bienvenue, ne nous apparaît pas
à la hauteur des problèmes que vit cette industrie à l'heure actuelle, elle
qui a déjà été affectée par le conflit du bois d'oeuvre et par l'envolée de la
valeur du dollar canadien.
La bonne nouvelle du discours sur le budget est le demi-milliard de
dollars additionnels affectés à la formation des travailleurs. "Il n'y a rien
de plus décourageant pour quelqu'un qui a perdu son emploi de ne pas être
appuyé financièrement jusqu'au bout de son parcours de formation. Les sommes
additionnelles vont permettre à beaucoup de gens de terminer leur formation et
à trouver un nouvel emploi plus facilement", a conclu M. Vaudreuil.



-30-

/Renseignements: Jacques Désy, CSD Communications, (514) 231-1273/
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Re: BUDGET QUÉBEC - Communiqués syndicaux et autres

Messagede Étienne-ASSÉ le Sam Mar 21, 2009 2:30 am

La FEUQ et la FECQ déçues de ce budget sans vision/

MONTREAL, le 19 mars /CNW Telbec/ - "Au moins, les étudiants sur les
prêts et bourses, conformément à l'une des demandes des fédérations
étudiantes, ne voient pas leurs conditions de vie se dégrader avec le présent
budget. On a indexé ce programme au coût de la vie. Egalement, nos cégeps et
nos universités ne dépériront pas davantage", ont affirmé ce matin Xavier
Lefebvre Boucher et David Paradis, respectivement président de la Fédération
étudiante collégiale du Québec (FECQ) et de la Fédération étudiante
universitaire du Québec (FEUQ).

Aide financière aux études : que l'indexation pour cette année

Avec la présentation du budget d'aujourd'hui, l'aide financière aux
études n'aura été indexée au coût de la vie que sept fois depuis 1994. "C'est
bien beau d'indexer le programme de prêts et bourses cette année, mais il
reste quelques 70 millions à investir dans l'aide financière aux études pour
s'assurer que les étudiants rattrapent le niveau de vie d'il y a 15 ans. C'est
sans compter qu'on continue à considérer les pensions alimentaires comme des
revenus dans le programme, ce qui pénalise les mères monoparentales qui
veulent poursuivre leurs études. S'il est vrai que chacun doit se serrer la
ceinture en ces temps de crise, nous considérons que les étudiants et leur
famille l'ont bouclé d'un cran de plus depuis quelques années déjà", a ajouté
M. Lefebvre Boucher, président de la FECQ.
A l'heure actuelle, le régime d'aide financière aux études considère que
les parents contribuent activement aux études de leur enfant à partir d'un
revenu familial brut d'aussi peu que 30 000$. En réalité, 64,9 % des étudiants
bénéficiaires de l'aide financière aux études reconnaissaient en 2002 n'avoir
reçu aucune contribution parentale (MELS, 2003). "Ca c'était avant la crise
économique. Aujourd'hui, avec les fermetures d'usines et les pertes d'emplois,
ce n'est pas vrai que les parents ont les reins assez solides financièrement
pour aider leurs enfants à poursuivre leurs études à la hauteur que se
l'imagine le gouvernement. Québec doit arrêter de pelleter ses responsabilités
sur le dos des familles et il doit leur donner une bouffée d'air en ajustant
la contribution parentale. Le programme de prêts et bourses exige plus des
parents que partout ailleurs au Canada. A l'échelle canadienne, c'est à partir
de 60 000$ de revenu que les parents contribuent. Nous aurions apprécié que
Québec, pour le bien-être des familles les moins nanties, élève ce plafond de
30 000$ à 45 000$ au Québec", a poursuivi David Paradis, président de la FEUQ.

Investissements en éducation postsecondaire : que les coûts de système

"Un peuple éduqué est sans aucun doute le meilleur générateur de
richesse, la meilleure garantie que le Québec se sortira durablement
d'affaire. Il nous semble qu'on aurait pu en profiter pour investir
massivement dans la jeune génération; celle qui épongera la dette. Cependant,
le gouvernement ne couvre que les coûts de système en augmentant d'un mince
4,7 % les sommes accordées à l'enseignement supérieur. Il aurait plutôt fallu
des investissements massifs pour que nos universités et collèges puissent se
comparer avantageusement avec les institutions d'ailleurs", ont clamé les
présidents des deux fédérations étudiantes.

Un budget sans vision

"Madame Jérôme-Forget se défend de ne pas alourdir le fardeau des
générations futures. C'est la génération actuelle qu'elle hypothèque en ne
voulant pas contrôler les tarifs d'ici 2011 et en les indexant par la suite.
C'est sans compter le dégel des frais de scolarité. Pourtant, contrairement
aux recommandations de la FEUQ et aux positions de la FECQ, le gouvernement
s'entête à se priver de 1,6 milliard sur deux ans en les dirigeant vers le
Fonds des générations alors qu'il aurait été mieux investi dans les services
sociaux et l'éducation. Rappelons que le Fonds des générations a affiché un
rendement négatif de 22,35 % l'an passé. Nous sommes certains qu'investir dans
la jeunesse et les services sociaux rapporte plus, à terme, que n'importe quel
rendement du Fonds géré par la Caisse de dépôt", ont déploré les présidents de
la FECQ et de la FEUQ.
En terminant, les fédérations étudiantes interpellent la ministre de
l'Education, Mme Courchesne. " Se dirige-t-on vers une tarification et une
création de frais de scolarité dans les Cégeps à partir de 2011 ? Allons-nous
vers un mécanisme d'indexation des frais de scolarité après 2012 ?" La FECQ et
la FEUQ réitèrent leur soutien à la gratuité scolaire au collégial et au gel
des frais de scolarité à l'université.

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération
étudiante universitaire du Québec (FEUQ) représentent ensemble près de 160 000
étudiants au Québec.



-30-

/Renseignements: Dany St-Jean, attaché de presse, FEUQ, cell.: (514)
212-5457; Merlin Trottier-Picard, vice-président FECQ, cell.: (514) 554-0576/
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Re: BUDGET QUÉBEC - Communiqués syndicaux et autres

Messagede Étienne-ASSÉ le Sam Mar 21, 2009 2:40 am

Budget 2009-2010 et réduction de la taille des classes - Il faut également tenir compte du nombre d'éleves en difficulté, selon la FSE

QUEBEC, le 20 mars /CNW Telbec/ - La Fédération des syndicats de
l'enseignement (FSE-CSQ) considère que la réduction du nombre d'élèves par
classe est une première réponse aux engagements gouvernementaux et électoraux
à l'effet de réduire la taille des groupes de 20 % en milieux défavorisés et
de 10 % dans les autres milieux. De plus, elle estime qu'il faut
impérativement prendre en compte la composition de la classe pour améliorer la
situation.
Pour Manon Bernard, présidente de la FSE, "la réduction de la taille des
classes est certes positive pour le réseau. Il est certain que le climat de la
classe en sera amélioré, au plus grand bénéfice des élèves et du personnel
enseignant. Mais on ne peut s'arrêter là, on doit également s'assurer que ces
groupes soient équilibrés quant au nombre d'élèves en difficulté qui s'y
retrouvent. Par exemple, on ne peut accepter qu'un groupe soit composé de 12
élèves en difficulté sur 24, sans quoi les résultats ne seront pas à la
hauteur des espoirs et des investissements".
La FSE somme le gouvernement de maintenir le cap sur son engagement
électoral et de ne pas utiliser une situation économique difficile pour
l'étaler indûment dans le temps, comme semble le démontrer le budget déposé.
"La réussite des élèves et l'éducation doivent être prioritaires, car c'est de
l'avenir du Québec dont il est question, et celui-ci se prépare dès
maintenant. De plus, les investissements en formation professionnelle et à
l'éducation des adultes ne sont pas à la hauteur des besoins. Compte tenu du
contexte économique, le gouvernement aurait pu mettre en place un chantier de
formation, qualifiante et transférable, répondant aux besoins des emplois de
demain. Et qu'en est-il de l'ajout de ressources nécessaires à la lutte au
décrochage scolaire ? Les sommes annoncées sont nettement insuffisantes pour
répondre à cette urgence sociale", a ajouté Mme Bernard.
Par ailleurs, la FSE tient à s'assurer de la pérennité de la réduction de
la taille des groupes et de sa réelle mise en oeuvre sur l'ensemble du
territoire. "Il est clair que les annonces faites au budget devront dépasser
le stade du discours pour être appliquées concrètement dans les écoles. Le
ministère de l'Education, du Loisir et du Sport devra en fournir la garantie",
a conclu Mme Bernard.

La Fédération des syndicats de l'enseignement est affiliée à la Centrale
des syndicats du Québec (CSQ). Elle est formée de la plupart des syndicats
d'enseignantes et d'enseignants de commissions scolaires du Québec et elle
compte près de 60 000 membres provenant de tous les secteurs d'enseignement.



-30-

/Renseignements: Sylvie Lemieux, attachée de presse de la FSE, Cell.:
(418) 563-7193, Lemieux.sylvie@csq.qc.net/
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