Virginie se défoule et varge sur les hommes
par Thibo
ton opinion sur ce texteDes femmes ont maintenant beaucoup de pouvoir, c'est clair, à la lueur de la publicité sur la violence conjugale produite par le gouvernement. Que des femmes possèdent du pouvoir, je n'ai jamais eu de problème avec ça, même que j'ai toujours pensé que les femmes feraient de meilleures gestionnaires de société que les hommes. Plus humaines, plus empathiques que j'me disais.
J'me suis fait fourrer d'aplomb. J'étais un imbécile, un connard de naïf. Et sincèrement, je travaille fort fort fort aujourd'hui pour ne pas devenir amère et frustré. Parce qu'il n'y a rien de pire que d'être trahi par quelqu'un en qui on avait confiance. Les femmes ont trahis ma confiance, je croyais en elles, en leur capacité à m'aider à aider les hommes. Au lieu de ça, elles frappent sur moi, sur eux.
Une telle publicité n'aurait jamais vu le jour en 2006 sans que des femmes détiennent le pouvoir de l'imposer. Une publicité aussi mauvaise -aussi destructrice envers les hommes- n'aurait jamais pu voir le jour autrement qu'imposée par des femmes motivées par un désir de vengeance. Chantal Fontaine, comédienne (Virginie), Carole Théberge, ministre, et Carole Jungpeter de l'agence Bleublancrouge sont des femmes intelligentes, expérimentées, elles savaient pertinemment l'impact que la publicité aurait sur les hommes. Jamais, je n'oserai affirmer que ces femmes sont des connes, des imbéciles. Virginie est une femme intelligente, stratégique et décidée. Virginie a décidé de se venger.
Comme campagne de destruction mesdames, c'est réussi. Je m'incline, vous venez de gagner une bataille importante, l'homme québécois était déjà à genoux et le coup que vous venez de porter vient de le mettre au tapis. Vous êtes de magnifiques bagarreuses extrèmes, vous venez de me scier les jambes... je suis découragé et ma foi, je ne sais plus si j'ai envie de continuer à subir vos assauts. Le drapeau blanc est tout proche, la capitulation est indéniable. Votre vengeance est presque complète, vous êtes sur le point de renverser complètement la vapeur, vous étiez au tapis voilà deux générations à peine... et ce sont les hommes maintenant qui s'écroulent. J'ai cru naïvement que parce que vous saviez ce qu'était l'injustice, vous ne la feriez pas subir aux hommes. Virginie est dure, plus dure que je le croyais.
Avez-vous été si hypocrites que vous m'avez fait croire que vous recherchiez l'égalité alors que c'est la destruction de l'homme qui était votre véritable objectif? Est-ce que les femmes continueront de fesser maintenant que l'homme québécois est à terre?
''Grâce'' à la dernière publicité sur la violence conjugale, les hommes seront perçus uniquement comme des pourritures, des agresseurs, des salauds. Cette publicité viendra contrebalancer les efforts des chiens sales de masculinistes qui disent plutôt aux hommes qu'ils sont aussi des victimes, qu'ils doivent demander de l'aide. En 2006, nous sommes conscients qu'un homme violent souffre aussi, qu'il pense à se suicider souvent mais qu'il n'est pas encore capable de demander de l'aide. Virginie elle, a décidé que les hommes étaient ''juste des chiens sales'' et qu'il fallait le dire... fuck les hommes et leurs bibittes.
Chantal Fontaine a justifié sa publicité en disant: ''on ne dénonce pas la violence en chantant une chanson, la violence c'est violent''. Être méprisant, je dirais que Chantal Fontaine en arrache au niveau du raisonnement, mais je ne l'écrirai pas. Dans la foulée du magnifique raisonnement de la charmante Virginie... j'ai hâte de voir la publicité sur les abus sexuels, ça donnera un choc de voir un papa se faire faire une pipe par sa fille à la télévision. J'ai-ti écrit plus tôt que Chantal Fontaine était une femme intelligente?
La pub en elle-même est complètement à côté. Cette pub dépeint la violence conjugale de façon tellement linéaire que c'est pathétique. La violence conjugale existe bien avant que le gars frappe sa conjointe. Pourtant, la pub ne dénonce pas un homme qui fait ''juste'' traiter sa femme de conne, d'imbécile, de grosse torche. La pub nous dit (discours sous-jacent madame Fontaine) que ce n'est pas violent de traiter sa femme de putain, ce qui est violent, c'est de la jeter à terre et la frapper. Des milliers d'hommes violents qui n'en sont pas rendus à frapper leur conjointe penseront qu'ils ne sont pas violents, qu'ils n'ont pas de problème.
Vous rendez-vous compte maintenant chers lecteurs des véritables objectifs de cette publicité? Est-ce vraiment de faire avancer la conscience collective de ce qu'est véritablement la violence conjugale? J'en doute. Vous rendez-vous compte qu'en ce millénaire des communications contrôlées en grande partie par la sainte publicité, les concepteurs de pub sont des experts dans la manipulation? Ce que les ''conceptrices'' de la pub voulaient transmettre... l'homme est un chien sale violent.
En 1970, je pouvais comprendre que des pubs de ce genre soient mises en ondes... les hommes violents étaient persuadés qu'ils avaient le droit de fesser sur leur conjointe, le monde conduisait leur auto ben saoûl et une femme qui osait vouloir être l'égale d'un homme était vu comme une ''grosse lesbienne frustrée''. Fallait donc rendre les gens conscients.
Mais nous ne sommes plus en 1970.
La publicité diffusée en 2006, c'est la femme québécoise qui crache au visage de l'homme québécois agenouillé devant elle. Tiens mon tab... voilà ce que tu mérites pour m'en avoir fait baver. Des jeunes hommes de 25 ans payent chèrement pour les erreurs de leur père et de leur grand-père.
Au jour où les hommes expriment -en groupe- leur demande d'aide, des femmes de pouvoir continuent de les traiter comme des agresseurs malhonnêtes. Pourtant les hommes québécois crient leur désespoir, leur détresse, leur douleur... pourquoi pensez-vous qu'un site comme Entregars.com est né? Pour le fun? Des hommes donnent de leur temps bénévolement à écrire et entretenir des sites comme Entregars.com par plaisir?
Et vous mesdames... vous fesser. Je me demande qui doit être jugé plus sévèrement: l'homme inconscient des années '50 ou la femme consciente des années 2000? Les femmes de pouvoir sont-elles si aveuglées par leur désir de vengeance qu'elles en sont venues à ne plus considérer la détresse des hommes?
Voilà plus de trente ans, Denise Boucher a écrit ''Les fées ont soif''. Aujourd'hui, en 2006, il faut réaliser bien tristement que les fées sont saoûles.