Bonjour,
Le précédent message est pour vous convier à une action de solidarité avec
deux prolétaires immigrants qui viennent de se faire refuser une
rémunération de deux jours de travail.
Les exploiteurs, qui évoluent dans le domaine du télémarketing, sont une
compagnie qui fait de la sous-traitance pour Bell Canada. Pour résumer
brièvement les faits, les deux exploités ont effectués une journée de
formation en plus d'un quart de travail régulier. Cependant, la compagnie
contacte par la suite les deux jeunes pour leur signifier de ne plus se
présenter au travail. Cette décision touche également d'autres employéEs.
Le motif est inconnu. Lorsque les travailleurs se présentent pour obtenir
leur argent qui leur est dû, les cadres de l'entreprise, dont le patron,
les menace physiquement et stipule « qu'on ne vous a jamais vu ici ». Ces
petits cons finiront par appeler la sécurité pour expulser arbitrairement
les quémandants. La compagnie doit un montant combiné de 120 $, soit 60 $
par tête. C'est assez pour se payer quelques bons soupers.
Le comble de la crosse viendra quand la secrétaire dira : « De tous ceux
et toutes celles qu'on a licencié, vous êtes les deux seuls à venir
chercher votre argent ! Faire une formation et un quart de travail, c'est
pas travailler dans l'entreprise ! ».
Puisqu'il est impossible de contacter toutes celles et tous ceux qui ont
été licenciés afin de les inviter à cette action, nous vous invitons vous,
afin de montrer à un patron véreux que si il faut aller le confronter
directement pour gagner ce qu'on nous doit, nous le ferons sans
hésitation.
C'est un rendez-vous CE VENDREDI 12 OCTOBRE à 12H30 AUX COINS DES RUES
RACHEL ET ST-LAURENT (il y a un petit parc).
LES PATRONS, C'EST COMME LES COCHONS : ÇA NE MÉRITE QUE LA PENDAISON !
Ousmane Thiam
Pierre-Luc Junet