+1 pour la décroissance
Pour prendre conscience des inégalités entre les hommes et les femmes, il faut d'abord accepter le concept de "genre". Le concept de "genre" c'est la construction sociale qui différencie dans toutes les sphères de la vie, les hommes et les femmes à travers la culture, non sans contradiction toutefois. Ainsi
lorsque vous allez aux toilettes chez-vous, vous ne vous demandez pas si vous êtes au bon endroit, vous entrez dans la cabine et effectuer le "travail"
que vous avez à faire. Hors, lorsque vous arrivez
aux toilettes dans un endroit publique et que vous devez aller aux petit-coin, vous regarderez un symbole (petit bonhomme ou petite bonne femme) qui vous indiquera ou vous devez vous dirigez pour aller faire vos besognes. Cet exemple prouve que le genre est un apprentissage social et n'est pas inscrit dans nos gênes, on a qu'a se déplacer hors de l'occident pour constater que ces distinctions aux toilettes n'existe pas et qu'elle n'existe que dans la sphère publique et non privée dans nos sociétés. Et ceci n'est que la pointe de l'iceberg cherÈREs amiEs... Puisque nous nous sommes dotés de milliers de code différenciant les "hommes" des "femmes".
Si cet exemple ne vous aide pas à comprendre je suis persuadé qu'on peut en sortir des milliers, voir des milliards d'autres, comme le "costume" que l'on porte à tout les jours. Si je suis considérer dans la catégorie "homme" et que je porte une jupe, je me ferai rapidement regarder tout croche par mes pairs et je sentirai une pression sociale à "demeurer" un "homme". Si une femme porte toujours des jeans on lui demandera si elle porte des fois des robes, des jupes. Plusieurs personnes lui demanderont et cela effectuera aussi une pression sur la personne pour "demeurer" une "femme".
Bon supposons que l'idée de genre vous soit maintenant admisse. Comme la dit "la décroissance", les hommes apprenent à ne pas pleurer quand ils ont mal et les femmes à exprimer leur émotions. Comme le disait l'humoriste Sylvain Larocque (à mon bon souvenir), les "gars" on fait sécher nos larmes en clignant rapidement des yeux, alors que les "filles" vont pleurer à chaudes larmes. Encore une fois c'est un apprentissage social, tout comme la prise de parole, le ton de voix employé, la posture en position assise. N'avez-vous jamais remarquer (ou été victime) d'un gars qui s'écarte les pattes à souhait et prend plus de place qu'il n,en a besoin alors que tout le monde autour est pogner, comme dans un autobus ou un métro par exemple? Moi j'en ai pris conscience, et malgré mes 6 pieds 2 et mes 200 livres j'essai de prendre moins de place et je constate que plus de gens viennent s'assoir à mes côtés que lorsque je n'y réfléchis pas...
Voilà je voulais soulever d'autres exemples et réitérer que la prémices voulant que l'on soit socialiser égales et égaux est fausses. Cela vaut aussi pour les classes sociales. Mes camarades d'anthropo vont sourire ici, mais Bourdieu est fort intéressant à ce sujet. Pour nous aider à le comprendre, notre prof d'histoire et théories 2, nous a donner l'exemple d'un sondage ou on interrogeait des enfants issuent de classe populaire, de la classe moyenne et de la classe des riches. On pouvait constater que par exemple, pour ce qui est de l'endroit rêver ou les enfants rêvaient d'aller, les enfants de classes populaire répondait Orlando pour Disney World, la classe moyenne l'Europe (France, Espagne, Belgique) et la classe des riches un stage humanitaire en Afrique. Bien que les classes sociales soit moins tranchées qu'auparavant et donc plus difficilement observable, il n'en demeure pas moins qu'elle existe encore et qu'on peut les mesurés et même constater comment elles se tiennent en place. Pour les enfants riches, rien n'apparaît comme impossible, inconcevable, déplacer. Ainsi, un enfant pauvre ne pensera pas à appeler, à l'instar de l'enfant riche, l'ambassadeur des États-Unis au Canada, pour une entrevue dans un cours au cégep ou à l'université, "réflexe social" que l'enfant riche aura développer.
Et puis si tu veux te convaincre Jonathan, par un autre moyen, je te propose l'exercice suivant :
Assiste à 3 AGs et note à chaque tour de parole un "H" ou un "F" et fait le décompte des 2 à la fin de s 3 AGs. Tu constateras par toi-même qu'il est important d'avoir des tours de paroles hommes-femmes puisque, j'en suis persuadés les hommes auront parler d'en une proportion beaucoup plus importante. Si tu me répond que c'est parce que les hommes s'intéressent plus à la politique que les femmes et qu'il y avait plus d'homme à l'AG. Je te répondrai : oui, MAIS, ce n'est pas une question de mécanique biologique mais bien de mécanique sociale qui est donc, nécessairement réversible. Il y'a 60 ans on aurait dit que le hockey c'est génétiquement attribuable aux hommes. Aujourd'hui on peut constater que c'est une construction sociale qui tend à s'inverser. Plusieurs filles s'intéressent et quelqu'unes jouent au hockey.
Voilà pour l'instant...
*One Fédé to rule them all* - Lol (La suite devrait s'appeller) The fellowship of the PQ ou Honey I've reduced myself to a vote!