Salutations camarades,
Cette semaine débute la promotion d’un festival inédit qui marquera solidement les consciences militantes. La cible : les campus étudiants de la région métropolitaine et celles et ceux qui gravitent autour. Le nom de l’événement : le Fuck FECQ FEUQ Flic Fest. C’est le 20 octobre prochain, 21h au Café Chaos, que l’on défèquera joyeusement notre verve contre les jeunes politichiens nationalistes et populistes du Québec.
Le 5F sera l’occasion propice d’un défoulement post-grève inéluctablement nécessaire. Trop souvent, nous sommes restés muets face à ce cirque de la fausse contestation. Tout ce qui s’en suit est dorénavant irréversible; notre mépris des fédérations se justifie toujours plus au fur et à mesure des choix qu’elles s’imposent et qu’elles imposent a posteriori au mouvement étudiant. Monopolisant les espaces médiatiques, agglomérant des sommes d’argent faramineuses, ayant des liens privilégiés avec les ministres, les carriéristes de la FECQ et de la FEUQ ne sont pas autre chose que des mythomanes qui se donnent bonne conscience sur le dos du pseudo militantisme de gauche. Nous affirmons que les gogauches, c’est eux!
S’amuser au dépend des fédérations étudiantes, voilà bien un exercice trop souvent occulté pour satisfaire les mœurs fragiles des pauvres victimes du discours apologique de l’idéologie judéo-chrétienne périmée. En opposition à cette farce de l’étiquette conformiste en vigueur, nous affirmerons haut et fort la connerie que sont les fédérations et la nécessité de les attaquer par tous les moyens jugés nécessaires, telle que la dérision par exemple. Nous le ferons sans crainte, persuader que la chose est plus que jamais un besoin, une urgence.
La soirée aura deux volets. D’abord, grâce à une série d’hurluberlus notoirement caractérisés pour leur haine envers la FECQ, la FEUQ et les flics, nous aurons le délicieux privilège d’entendre des présentations orales d’anecdotes historiques - au poids variable - qui seront traités selon les humeurs du jour, en ordre chronologique. La foule en présence aura toute la place qu’elle désire. Elle sera agissante en tous points. On va rire, on va pleurer, on va haïr, mais, surtout, on va être ensemble, tous et toutes ensembles contre les machines bureaucratiques étudiantes du PQ et leurs laquais.
En deuxième lieu, un kiosque donnera accès à une quantité sidérale de littérature pamphlétaire écrite depuis la fin catastrophique de la grève de 1996, matériaux dont l’unité théorique sera assurément la dénonciation sans vergogne des fédérations. Tout le monde partagera les différents documents éducatifs visant à mettre en lumière la supercherie concertationniste et ses liens familiaux avec le PQ.
Les retards survenus quant à la liquidation des fédérations étudiantes ne peuvent être comblés qu’à partir d’un ralliement rigoureux des entités la combattant. Les spécialistes des putschs culturels sont invités formellement au Fuck FECQ FEUQ Flic Fest. Notons au passage que des activités sociopolitiques suivront.
L’appel est lancé. Pour de plus amples renseignements : hors.doeuvre@gmail.com