de Ekokannon le Mer Oct 17, 2007 7:11 pm
Les fédés, dans leur démarche tortuesque, visent la grève à l'hiver si leur concertationnisme échoue.
Bon va falloir choisir ce qu'on fait. On peut les laisser nous marginaliser en leur donnant un coup de main en ce sens ou on peut essayer de trouver une façon de travailler vers un objectif commun, ou à tout le moins, de ne pas dépenser de l'énergie à s'affronter, alors que cette énergie pourrait être canalisée ailleurs.
Oui, les fédés sont douteuses, et continuerons probablement à l'être... mais elles ont la force d'assos nombreuses et très de droite et réussissent à ne pas revendiquer un dégel massif. Au lieu d'attaquer les fédés, pourquoi ne pas s'en prendre à leurs constituants ? Au pire, je sonne hérétique, mais je suis quand même convaincu de la vision de l'ASSÉ... mais aussi convaincu du fait que les assos de gauche sont minoritaires au Québec. Au lieu de vider nos tripes contre du monde qui essayent (de manière souvent louche) de limiter les dégats par un discours complaisant envers le système, conditionné par leurs membres avant tout, pourquoi ne pas chercher des voies pour faire avec ? Si les 2 camps avaient montré plus de bonne volonté en 2005, on aurait pu gagner plus...
En gros, j'essaie juste de voir comment on pourrait éviter un autre 1990 ou 2005. Et je ne crois pas que de poursuivre la guéguerre fédés-ASSÉ soit un pas dans la bonne direction, à moins que la politique étudiante soit devenue un simple exhutoire des frustrations.
Une analogie avec l'oeuvre de Platon serait probante : Socrate reproche à Alcibiade de se contenter de se mesurer aux gens de la cité (les fédés) au lieu de chercher à se mesurer aux ennemis de la cité, Lacédémone et la Perse (gouvernement, lobbys et think tanks de droite).
Appuyez-vous sur les principes, ils finiront bien par céder.
-Oscar Wilde
[Interne de l'AESPEP]