Mesure tout à fait exceptionnelle, l'Université du Québec à Montréal a suspendu pour une période de 20 jours trois étudiants de l'Association facultaire étudiante des sciences humaines.
Selon le doyen de la Faculté de sciences humaines, Robert Proulx, ils auraient mis en danger la sécurité de l'établissement, mais aussi de son personnel, lors d'une manifestation organisée dans le cadre de la grève que les étudiants de la faculté ont engagée depuis maintenant trois semaines, notamment pour protester contre le plan de redressement financier de l'UQAM.
L'Association facultaire étudiante des sciences humaines a dénoncé ces suspensions. «C'est de la répression politique pure, a lancé Étienne Guérette, secrétaire aux affaires uqamiennes de l'association, lui-même visé par ces mesures. Au lieu de dialoguer avec les grévistes, l'administration tente de faire peur aux étudiants et aux étudiantes en punissant la dissidence et en s'en prenant aux représentants étudiants.»
Selon lui, les grévistes tentent depuis le début de leur débrayage d'établir des négociations avec l'administration sur la question du plan de redressement, mais cette dernière aurait toujours refusé. Par ailleurs, les étudiants ont voté hier en faveur d'une prolongation d'une semaine de la grève.
Retourner vers Mouvement étudiant
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité