@banana:
Sincèrement, toutes mes excuses. J'avais mal interprété tes propos précédents et je n'ai pas été juste en déclarant l'antisyndicalisme.
Tu as raison et je t'appuie entièrement lorsque tu réclames la libre association. Par contre, je ne crois pas qu'au niveau étudiant, en ce moment précis, il est urgent de s'attaquer à cette problématique.
D'un autre côté, il serait très pertinent de collectivement s'organiser dans des fédérations informelles (lire illégales pour l'État) afin de détruire cette loi qui a causé tant de problèmes, de torts, d'inefficacités et d'injustices. La Formule Rand est une des causes de la lenteur et du manque de vigueur du combat syndical (dans son ensemble) au Québec. La Formule comporte par contre des avantages (en termes quantitatifs de toutes sortes) qui opposent ses désavantages (divisions internes). Les syndicats sont comme de vieux bulldozers: difficiles à démarrer, lents, mais écrasant tout sur leur chemin lorsqu'ils fonctionnent. Les dynamiques sont différentes entre la libre association (rapide, mais petite) et l'association compulsive (lente, mais grosse).
D'autre part, il ne faut pas se leurrer. La lutte pour la gratuité scolaire ne sera que des enfantillages comparée à la lutte pour la libre association. Les enjeux que cela implique seraient désastreuses pour l'establishment du pouvoir de l'État québécois. Les syndicats de combat verraient le jour en force et se fédéreraient afin de confronter sur tous les fronts les assises de l'État et du capital (au sens financier et industriel du terme).
Heureux hasard, je viens de trouver cela:
http://www.radio-canada.ca/regions/Mont ... ux_n.shtml
La lucha es como un circulo. Se puede empezar en cualquier punto, pero nunca termina. - El Delegado Zero