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Financement des universités
L'UdeM dans le rouge

Après les déboires financiers de l'UQAM, c'est au tour de l'Université de Montréal (UdeM) d'éprouver des problèmes financiers. L'institution anticipe un déficit de 19 millions de dollars pour l'exercice financier 2007-2008, un déficit qui portera sa dette accumulée à 120 millions.

Contrairement à l'UQAM, les difficultés financières de l'université ne sont pas dues à des aventures immobilières. Le projet de la gare de triage n'a entraîné aucune dépense à ce jour puisque l'UdeM attend toujours une subvention de 30 millions de dollars du gouvernement fédéral pour procéder à la décontamination du sol. Le projet est donc sur la glace.

Une baisse du nombre d'étudiants et un financement public insuffisant expliquent le manque à gagner, selon le vice-recteur de l'UdeM, Guy Breton, cité par La Presse. M. Breton explique que son université est désavantagée par le succès de son secteur recherche alors que le gouvernement finance les institutions essentiellement sur la base de l'enseignement. Les universités des régions qui font peu de recherche sont ainsi favorisées puisqu'ils obtiennent le même financement sans encourir les dépenses de recherche.

L'UdeM est le deuxième centre universitaire canadien pour la recherche, selon M. Breton.

L'institution devra procéder à des compressions tout en essayant de préserver la qualité de son enseignement. Les départements seront soumis à des diminutions de budget de 1 % et tout déficit sera interdit. Les facultés les moins populaires souffriront davantage de cette nouvelle politique. Le recrutement du personnel enseignant, qui accapare 75 % des budgets, sera plus difficile pour ces facultés.

Le dégel des frais de scolarité arrive à point pour l'UdeM qui aurait enregistré un déficit de l'ordre d'une vingtaine de millions sans cette nouvelle source de revenus.

Une coupure de 1% qui s'ajoute à celle de 5-7% il y a deux ans et de 43% l'an dernier dans le département d'histoire?

Landvättir a écrit:Une coupure de 1% qui s'ajoute à celle de 5-7% il y a deux ans et de 43% l'an dernier dans le département d'histoire?

S'enlignerait-on vers la première université autodidacte au monde?

Dans ma future spécialisation, c'est pas mal déjà le cas.